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Assurance vie : le guide complet pour bien choisir

L'assurance vie est un placement privilégié par les Français, puisque 2 tiers des foyers en possèdent une. Sa fiscalité et sa rémunération avantageuses lui permettent en effet d'attirer de nombreuses personnes. Pour faire un bon placement, il faut connaître toutes les modalités de cette assurance. Alors, qu'est-ce que l'assurance vie ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelle est sa fiscalité ? Qui sont les bénéficiaires ? Comment racheter son contrat ?

épargnants qui placent de l'argent sur une assurance vie

Qu'est-ce que l'assurance vie ?

L'assurance vie est un compte d'épargne, qui permet au souscripteur de placer des sommes d'argent pour le transmettre à un bénéficiaire. Cette transmission sera faite, selon les modalités du contrat, lorsque le souscripteur décède ou survie.

Il existe en effet 3 grandes formes de contrats : l'assurance en cas de décès, l'assurance en cas de vie et un contrat qui mélange les 2. En fonction de ce que vous aurez choisi, le bénéficiaire ou le souscripteur du contrat bénéficiera d'une rente ou d'un capital lorsque l'évènement survient.

L'assurance vie est souvent utilisée pour épargner, en sachant que ce contrat est ouvert à tous les projets. Ainsi, que ce soit pour votre retraite, pour un achat immobilier ou pour transmettre votre patrimoine, vous pouvez souscrire ce compte d'épargne.

C'est un placement plutôt destiné au long terme, même si vous pouvez récupérer les fonds quand vous le souhaitez. Toutefois, c'est au bout de 8 ans d'épargne, que l'imposition est plus avantageuse pour le rachat de ce contrat.

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Comment fonctionne l'assurance vie ?

Comme nous l'avons dit, l'assurance vie peut être souscrite pour couvrir le décès ou la survie de l'assuré. Lorsque vous arrivez au terme du contrat, les fonds sont versés aux bénéficiaires qui ont été désignés par le souscripteur.

Pour l'assurance en cas de survie, les sommes sont versées au bénéficiaire à la fin du contrat, si le souscripteur est toujours en vie. Dans ce cas, l'assuré peut être le bénéficiaire.

À l'inverse pour l'assurance en cas de décès, le capital est transmis au bénéficiaire si le souscripteur décède avant la fin du contrat. Ici, le bénéficiaire ne peut pas être l'assuré, il faut que ce soit une autre personne, telle qu'un membre de sa famille ou un proche.

Les supports d'investissement de l'assurance vie

Il existe 2 types de supports d'investissement pour une assurance vie : le fonds en euros et le fonds en unité de compte.

Le fonds en euros est le support le plus sécurisé. En effet, votre capital est garanti par l'assureur, qui supporte les risques financiers. En d'autres termes, en versant votre argent sur ce support, vous ne risquez pas de perdre votre capital.

De plus, les intérêts perçus au 31 décembre de chaque année sont acquis de manière définitive, grâce à l'effet cliquet. La rémunération de ce fonds est composée d'un taux minimum garanti (taux technique) et des participations aux bénéfices.

Le fonds en euros est le plus utilisé, surtout en arrivant vers la fin du contrat, puisqu'il permet d'avoir un rendement en étant sûr de ne pas perdre son capital.

Le fonds en unités de compte fonctionne différemment, puisqu'il offre un meilleur rendement, mais est plus risqué. Concrètement, en choisissant ce support, le souscripteur investi dans des unités de compte, telles que des obligations, des actions ou l'immobilier.

La valeur des unités de compte peut baisser ou augmenter en fonction des variations des marchés financiers. Lorsqu'elle diminue, vous perdez une partie de votre capital.

Parmi les unités de compte de l'immobilier, il y a plusieurs supports, tels que la société civile immobilière, l'organisme de placement collectif immobilier ou encore la société civile de placement immobilier.

Les obligations et les actions sont réunies dans les organismes de placement collectif en valeurs mobilières. On peut distinguer plusieurs types d'OPCVM : fonds alternatifs, actions non cotées, monétaires ou encore obligataires.

Pour ces portefeuilles de valeurs mobilières, il existe 2 statuts juridiques : les fonds communs de placement et les sociétés d'investissement à capital variable. Il existe aussi des fonds indiciels cotés, pour lesquels la performance repose sur un indice ou un panier d'actions, ce sont les trackers (ex : CAC 40).

Pour résumer, le support qui apporte le plus de rendement est le fonds en unités de compte, mais c'est aussi le plus risqué. Il est alors possible de faire un mixte de ces 2 supports, pour toujours avoir une partie du capital sécurisé sur le fonds en euros.

Les formes de versements de l'assurance vie

Lorsque vous disposez d'une assurance vie, vous pouvez choisir entre différentes formes de versements pour l 'alimenter.

Il y a d'abord le versement initial qui intervient à la souscription de votre contrat. Les compagnies d'assurances peuvent imposer un montant minimum pour ce premier versement. Toutefois, rassurez-vous, plusieurs assureurs fixent un montant assez bas, il est par exemple possible que le minimum soit de 100 €.

Sachez que ce versement peut être unique, c'est-à-dire que vous n'êtes pas obligé d'en faire d'autres. Néanmoins, pour vous constituer un capital, il est préférable d'en faire d'autres.

Pour continuer à alimenter votre contrat après ce versement initial, vous pouvez faire des versements programmés. Cela signifie que vous choisissez une périodicité (mensuelle, trimestrielle, annuelle) et un montant pour les prochains versements. En sachant que vous pourrez modifier cette périodicité et le montant au cours de la vie de votre contrat.

Si vous souhaitez pouvoir alimenter votre assurance vie quand vous le voulez, vous pouvez choisir les versements libres. Comme l'indique leur nom, vous êtes totalement libre sur le montant et la périodicité de vos versements.

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Quelle est la durée d'une assurance vie ?

Il n'existe pas de durée légale pour l'assurance vie. En fait, ce contrat prend fin à la date prévue par le souscripteur et l'assureur, s'il en contient une. C'est notamment le cas, si vous avez souscrit une assurance en cas de vie.

Toutefois, le décès de l'assuré marque aussi la fin du contrat. De la même manière qu'un rachat total conclut le terme du contrat.

On entend souvent parler d'une durée minimale de 8 ans pour ce type de contrat d'épargne. En fait, cette durée correspond à la durée optimale pour profiter pleinement de l'avantage fiscal.

Néanmoins, vous ne devez pas choisir la durée de votre assurance vie en vous basant seulement sur la fiscalité. Il faut que cette durée soit adaptée à votre projet et à votre objectif. Par exemple, si vous souhaitez épargner pour votre retraite, ce sera un projet de plus long terme que pour acheter un bien immobilier.

Si vous optez pour le fonds en euros comme support d'investissement, vous devez miser sur le moyen terme. Étant donné que le rendement est moyen et que vous devrez assumer des frais de gestion, une durée minimale de 3 à 5 ans est conseillée.

Pour les placements sur le fonds en unités de compte, le moyen, voire long terme est conseillé. En effet, bien qu'il n'y ait pas de garantie pour le capital, le rendement peut être très élevé sur la durée.

Vous pouvez également choisir la durée de votre assurance vie en prenant en compte les frais d'entrée. Ce sont les frais ponctionnés à chaque fois que vous faites un versement. En fonction de votre rendement et de ces frais, vous pourrez alors définir la durée d'épargne minimale pour être rentable.

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Les différents modes de gestion de l'assurance vie

Comme nous l'avons vu, pour les placements de votre assurance vie vous pouvez opter pour le support en unités de compte ou pour le fonds en euros. Vous pouvez aussi mélanger les 2 si vous le souhaitez, en choisissant un contrat multi-supports.

Voici une liste des différents modes de gestion de l'assurance vie :

  • La gestion libre : c'est le mode de gestion de base des contrats. Vous êtes libre de choisir vos supports et les montants à investir sur chacun. Vous veillez seul à la bonne répartition de vos placements entre unités de compte et fonds en euros ;
  • La gestion pilotée : c'est une gestion libre accompagnée d'options pour faire des arbitrages automatiques. Celles-ci sont choisies à la souscription et s'activent dans certaines situations précises.

Plusieurs types d'options existent, notamment l'investissement progressif, la répartition constante, la dynamique des plus-values, la limitation des pertes ou encore la sécurisation des plus-values ;

  • La gestion sous mandat : vous confiez toute la gestion de votre contrat à un professionnel. Cela peut être un organisme spécialisé, votre assureur ou votre banque. Concrètement, vous ne choisissez pas les supports, ni les actifs. C'est le professionnel qui choisira à votre place et qui fera les arbitrages en fonction de votre profil de risques et de vos objectifs.

Attention, ce n'est pas parce que vous déléguez la gestion à un professionnel que votre capital est garanti. En effet, ce dernier n'a aucune obligation de résultat, seulement de moyens ;

  • La gestion profilée : comme pour la gestion sous mandat, c'est un professionnel qui gère votre contrat en fonction de votre profil d'investisseur. Vous ne devrez donc décider de rien, sauf du niveau de risques que vous êtes prêt à assumer.

Pour cela vous devrez choisir un profil d'épargnant entre prudent (la part du capital placée en unités de compte est investie dans les produits monétaires et les obligations, le risque est faible et le rendement aussi), équilibré (la part placée en UC est sur des obligations et des actions, le rendement est plus élevé et le risque aussi) et dynamique (la part d'UC est investie dans des produits risqués avec un potentiel rémunérateur élevé) ;

  • La gestion à horizon : elle est idéale pour les souscripteurs qui veulent épargner sur du long terme. En effet, la répartition du capital sur les différents supports évoluera au fil du temps, en fonction de votre profil de l'épargnant et de son âge.

Il est courant en choisissant ce mode de gestion que vos placements soient davantage investis sur des unités de compte au départ, puis qu'ils soient placés sur un fonds en euros, un support moins risqué au fil des années. Concrètement, plus vous prendrez de l'âge, plus vos gains seront sécurisés.

Voici un tableau récapitulatif des modes de gestion et des profils pour lesquels ils sont adaptés :

Modes de gestion

Pour qui ?

La gestion libre

Pour les personnes qui ont une solide connaissance des marchés.

La gestion pilotée

Pour les souscripteurs qui ont de bonnes connaissances des marchés mais qui souhaitent avoir des arbitrages automatiques.

La gestion sous mandat

Pour les épargnants débutants, qui acceptent de payer des frais de gestion plus élevés.

La gestion profilée

Pour les investisseurs qui n'ont pas de connaissances sur le marché ou qui ne souhaitent s'occuper de rien. Ils souhaitent avoir une prise de risques modérés.

La gestion à horizon

Pour les souscripteurs assez jeunes qui peuvent investir sur du long terme.

En fonction de l'assureur auprès duquel vous souscrivez votre assurance vie, tous les modes de gestion qui vous ont été présentés ne vous seront pas forcément proposés. Quoi qu'il en soit, discutez bien avec votre assureur pour choisir le mode de gestion qui correspond le mieux à votre profil d'épargnant et à votre objectif.

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Quelle est la fiscalité d'une assurance vie ?

Le grand intérêt de l'assurance vie se trouve dans la fiscalité de ce contrat. En effet, pendant toute la durée de votre contrat, les profits engendrés par vos versements ne seront pas imposables. À condition que vous ne retiriez pas de capital.

Chaque année, il n'y aura donc que les prélèvements sociaux qui seront ponctionnés sur les intérêts du fonds en euros. Ces derniers s'élèvent à 17,2 %. Et ce, seulement si la totalité ou une partie de votre capital est investie sur ce support.

La fiscalité de l'assurance vie en cas de rachat

Vous pouvez choisir d'intégrer vos gains à votre impôt sur les revenus, pour qu'ils soient imposés en fonction de votre tranche d'imposition, lorsque vous faites un rachat.

Le montant total que vous aurez versé, c'est-à-dire votre capital sans les intérêts, ne sera pas imposé en cas de rachat total ou partiel. De plus, lorsque votre contrat a plus de 8 ans, les profits générés pourront ne pas être fiscalisés non plus, ou du moins vous pourrez profiter d'un abattement fiscal.

Cet abattement est de 4600 € par an sur l'impôt sur les revenus pour une personne seule. Il double dans le cadre d'une déclaration en couple, soit 9200 € par an. En rappelant que les gains (intérêts et plus-values) ne sont imposés qu'en cas de rachat pour le capital investi en unités de compte.

Si vous ne souhaitez pas que vos gains soient intégrés dans vos revenus annuels, vous pouvez choisir le prélèvement forfaitaire unique. Celui-ci est prélevé directement par votre assureur ou votre banque. Il est de 12,8 %, accompagné de 17,2 % de prélèvements sociaux, soit au total de 30 % en cas de rachat.

Là encore l'âge de votre contrat vous permet de diminuer le prélèvement sur vos gains. En effet, le PFU passe de 12,8 % à 7,5 % pour un contrat de plus de 8 ans en plus de l'abattement annuel de 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple).

Toutefois, cet avantage ne fonctionne que sur la part du capital qui est inférieure à 150000€ (ou 300 000 € pour un couple). De ce fait, la part du capital supérieure à 150 000 € conservera un taux de 12,8 % pour le PFU.

📝 À noter : les profits générés par vos versements effectués avant le 27 septembre 2017 sont soumis à l'ancienne fiscalité en cas de rachat. Vous aurez alors le choix entre l'impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire libératoire qui évolue en fonction de l'âge du contrat.

La fiscalité de l'assurance vie en cas de décès

L'assurance vie vous permet de transmettre un capital à un membre de votre famille ou à un proche en cas de décès en profitant d'une fiscalité avantageuse. Ce capital sera souvent transmis en dehors de la succession, ce qui vous permet de diminuer considérablement la taxe.

La fiscalité du capital transmis au bénéficiaire dépend de plusieurs éléments. Le premier étant l'âge du contrat. Si vous avez souscrit votre assurance vie avant l'année 1991, aucune imposition ne pourra être appliquée en cas de décès, ni sur le capital, ni sur les gains.

La date des versements influe également. Si vous avez souscrit votre contrat avant 1991 et que vous avez fait vos versements avant 1998, il n'y aura aucune taxe sur le capital transmis ou sur les gains, quel que soit le lien qui relie le bénéficiaire au souscripteur.

Si votre contrat a été souscrit après 1991 et que vous avez fait vos versements avant 1998, c'est votre âge qui entre en jeu. Si les versements ont été effectués avant vos 70 ans, les bénéficiaires sont exonérés de taxes.

En revanche, si les versements ont été faits après vos 70 ans, ils seront réintégrés à la succession et soumis aux droits de succession, en fonction du lien entre le souscripteur (vous) et le bénéficiaire. Un abattement de 30 500 € sera tout de même appliqué sur le capital.

Si vous avez souscrit votre contrat après 1991 et que les versements ont été faits après 1998, la fiscalité dépend encore une fois de l'âge de l'assuré et du montant du capital.

Pour les versements avant vos 70 ans, un abattement de 152 500 € est appliqué pour chaque bénéficiaire. Concrètement, cela signifie que si le capital transmis est inférieur ou égal à ce montant, il est exonéré d'impôt.

L'imposition est seulement de 20 % pour la tranche suivante, qui va de 152 501 € à 852500€, soit une tranche de 700 000 €. Au-delà de cette tranche, elle est de 31,5 %.

Pour les versements après vos 70 ans, un seul abattement unique de 30 500 € est possible pour tout le capital et tous les bénéficiaires. Les intérêts et plus-values seront exonérés, mais le capital au-dessus de 30 500 € sera intégré à la succession et soumis aux frais de succession, selon le lien de parenté.

La fiscalité de l'assurance vie en cas de décès est donc moins avantageuse pour les versements effectués après vos 70 ans.

📝 À noter : sachez que votre conjoint ou partenaire de pacs n'est pas soumis aux droits de succession.

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Qui sont les bénéficiaires d'une assurance vie ?

Le ou les bénéficiaires de l'assurance vie sont les personnes qui recevront le capital ou la rente en cas de décès de l'assuré ou à la fin du contrat si une clause le prévoit. En tant que souscripteur, vous êtes totalement libre dans le choix de ces bénéficiaires.

En effet, cela peut autant être une personne physique qu'une personne morale (ex : une association). Tout comme cela peut être un membre de votre famille ou non. Par contre, retenez bien que si la personne que vous avez désignée accepte d'être le bénéficiaire du contrat, vous ne pourrez plus modifier cet élément.

Vous pouvez ne pas citer les noms des bénéficiaires, par exemple en notant  "mes enfants " ou  "mon conjoint ". Ainsi, si vous connaissez des changements dans votre vie, tel qu'un divorce ou la naissance d'un enfant, vos bénéficiaires seront actualisés. En sachant, que vous pouvez modifier vos bénéficiaires à tout moment, sauf s'ils ont déjà accepté le bénéfice du contrat.

Comme vous pouvez désigner plusieurs bénéficiaires, vous pouvez aussi choisir la répartition du capital pour chacun. Par exemple, vous pouvez donner 70 % à votre conjoint et 30 % à vos enfants, si c'est votre souhait.

Attention, certaines désignations sont interdites. Cela signifie que vous ne pouvez pas choisir comme bénéficiaire les personnes suivantes :

  • Des ministres du culte ;
  • Des professionnels du médical qui vous auraient soigné pour la maladie qui a causé votre décès ;
  • Des animaux ;
  • Des mandataires judiciaires.

Sachez que n'importe qui peut demander à savoir si un contrat d'assurance vie a été établi à son bénéfice. Il suffit d'apporter une preuve de décès de la personne qui aurait pu souscrire un tel contrat. Cette demande doit être faite auprès de la Caisse des dépôts.

Si vous saviez que vous étiez bénéficiaire du contrat, vous devez apporter une preuve du décès à l'assureur qui couvrait ce risque. Il disposera alors de 15 jours pour vous demander des justificatifs et devra vous verser le capital dans un délai d'1 mois.

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Quels sont les différents frais d'une assurance vie ?

Une assurance vie est liée à plusieurs frais, dont le montant et l'application varient en fonction de la banque ou de l'assureur qui propose le contrat. Si vous choisissez d'investir seulement dans le fonds en euros en optant pour un contrat mono-support, les frais seront moins élevés que ceux d'un contrat multi-support.

De la même manière, le mode de gestion que vous choisissez influe également sur le montant des frais. C'est pourquoi, lorsque vous faites un comparatif de plusieurs devis, vous devez analyser le montant des frais relatifs au mode de gestion qui vous convient.

Vous pouvez alors retrouver les frais suivants pour votre assurance vie :

  • Les frais de gestion : leur montant dépend beaucoup du mode de gestion que vous avez choisi. Ils comprennent les frais pris par l'organisme de gestion et ceux prélevés par votre banque ou votre assureur. Bien sûr, si c'est votre assureur/banque qui gère le contrat, ce sera le seul à les fixer. En général ils sont facturés à l'année.
  • Les frais de versement : ce sont ceux qui sont appliqués à votre versement initial, celui que vous faites pour souscrire votre contrat. Ils dépendent donc de l'assureur et du montant de ce premier versement. Certaines compagnies les offrent à partir d'un certain montant d'acompte.
  • Les frais d'arbitrage : bien souvent, ils sont liés au montant que vous versez. Ils s'appliquent dès lors que vous changez la répartition de votre capital. Par exemple, lorsque vous investissez sur des unités de compte une part du capital qui était sur le fonds en euros.

S'ils proviennent d'options d'arbitrage automatique, comme en gestion pilotée, ils peuvent être facturés via un forfait.

Tous ces frais ont un impact important sur le rendement de votre assurance vie. Il est essentiel de bien comparer les contrats, pour trouver celui qui fixe les frais les plus bas. Vous augmenterez ainsi la rémunération de votre contrat.

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Comment souscrire une assurance vie ?

Tout d'abord, sachez qu'il n'y a aucun âge légal pour souscrire une assurance vie. Il est alors possible d'ouvrir un tel contrat pour une personne mineure. Pour le faire, il faut avoir l'accord des 2 parents, qui signeront eux-mêmes le bulletin d'adhésion. Si le mineur a plus de 12 ans, il devra lui aussi apposer sa signature sur le bulletin de souscription.

Il n'y a pas non plus d'âge maximum pour souscrire ce contrat. Toutefois, comme nous l'avons vu précédemment, les versements effectués après 70 ans profitent d'une fiscalité moins avantageuse. Il est alors préférable de souscrire avant cet âge.

Pour trouver votre contrat, vous avez le choix entre plusieurs acteurs. En effet, les banques, les assureurs et des courtiers spécialisés en proposent.

Pour pouvoir mettre en concurrence les offres de tous ces acteurs, nous vous conseillons d'utiliser un comparateur d'assurance vie, tel que celui sur notre site. Vous pourrez alors comparer le montant des frais et les modes de gestion qui vous sont proposés.

À la souscription, l'assureur ou la banque que vous aurez choisi vous demandera de choisir votre mode de gestion et la répartition de votre capital (unité de compte, fonds en euros ou mixte des 2). Vous devrez faire ce choix en accord avec votre assureur en fonction de votre profil de risques et de vos connaissances sur le marché.

Sachez que vous pourrez adhérer seul ou avec votre conjoint. Quoi qu'il en soit, vous devrez faire un versement initial. En fonction des assureurs, le montant sera libre ou un minimum sera fixé. Enfin, il faudra également régler les frais d'entrée, s'il y en a.

📝 À noter : vous avez le droit de souscrire plusieurs assurances vie, il n'existe en effet aucune limitation à ce sujet. Toutefois, comme il n'y a pas de plafond sur le montant d'un tel contrat, le seul intérêt pourrait être de financer différents projets et d'adapter chaque contrat à ces derniers.

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Comment récupérer son argent sur une assurance vie ?

Si pour une raison ou pour une autre, vous souhaitez récupérer votre argent sur votre assurance vie, vous devez procéder à un rachat. Cela peut par exemple permettre de financer un projet.

Pour rappel, le capital n'est jamais bloqué sur une assurance vie, vous pouvez le retirer quand vous le souhaitez. Toutefois, comme nous l'avons vu précédemment, au bout de 8 ans, vous bénéficiez d'avantages fiscaux en cas de rachat.

La première solution est de faire un rachat partiel. Cela signifie que vous retirez seulement une partie du capital accompagnée des gains. Cela permet de ne pas clôturer le contrat, contrairement à un rachat total et ainsi de conserver l'antériorité fiscale.

Lorsque vous faites cette demande, vous devez préciser l'option de fiscalité que vous choisissez (impôt sur le revenu ou prélèvement forfaitaire unique). Vous devrez compléter un formulaire de rachat partiel, que vous pouvez transmettre en ligne ou en version papier, en fonction de votre banque/assureur.

Votre assureur dispose de 2 mois pour vous verser les fonds. S'il met plus longtemps, les sommes dues sont productives d'intérêts.

🚨 Attention : Si votre bénéficiaire a déjà accepté d'être désigné, vous devrez obtenir son accord pour faire un rachat partiel.

Vous avez également la possibilité de faire des rachats partiels programmés. En effet, votre contrat peut vous permettre de prévoir des rachats partiels à des dates précises. Cela peut par exemple vous permettre d'avoir régulièrement des revenus pour votre retraite.

Pour pouvoir programmer ces rachats, il faut généralement un capital minimum sur votre assurance vie, qui soit assez important pour couvrir ces rachats. Vous pouvez alors décider de la fréquence et du montant pour chaque rachat programmé.

Vous pouvez parfois également demander une avance à votre compagnie. Concrètement, c'est une demande de prêt que la compagnie peut vous accorder en contrepartie d'intérêts. Vous pouvez faire cette demande quand vous avez besoin d'une somme d'argent et que vous ne voulez pas faire de rachat partiel.

Bien que ce soit un prêt, l'avance comporte plusieurs avantages puisqu'elle n'est pas imposable et qu'elle ne diminue pas votre capital. En soi, le coût de ce prêt est assez faible, puisqu'en laissant le capital sur votre assurance vie, vous continuez à percevoir les intérêts.

Bien sûr, vous pouvez aussi faire un rachat total pour récupérer votre argent sur votre contrat. Toutefois, cette démarche implique la résiliation de votre contrat et la perte de l'ancienneté fiscale, ce qui n'est pas spécialement avantageux.

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Comment résilier son assurance vie ?

Une assurance vie peut prendre fin de plusieurs manières, en fonction du contrat que vous avez souscrit. Si vous avez souscrit un contrat avec la clause  "en cas de vie ", il prendra fin à la date prévue. Si vous êtes toujours en vie, vous recevrez le capital ou la rente, si vous décédez avant, il sera transmis à vos bénéficiaires.

Si vous n'avez pas cette clause, c'est le décès du souscripteur qui marque la fin du contrat. Les bénéficiaires recevront alors le capital, en fonction de la répartition prévue entre chacun.

Vous pouvez également procéder à un rachat total de votre assurance vie en cours de contrat. Si vous aviez désigné un bénéficiaire et qu'il avait accepté cette désignation, vous devrez lui demander son accord pour faire cette démarche.

Toutefois, ce rachat constitue la résiliation de votre contrat. Il vous fait perdre votre antériorité fiscale et donc vos avantages. Nous vous conseillons de laisser la somme minimale exigée par la compagnie d'assurance vie en faisant un rachat partiel, afin de conserver votre contrat. Vous pourrez ainsi faire un nouveau versement plus tard pour continuer à épargner.

Concrètement, lorsque vous sortez la totalité du capital de votre contrat, que ce soit en cas de décès, de survie ou de rachat, l'assurance vie est résiliée.

En sachant que votre assureur ou votre banque, peut également résilier votre contrat si vous ne payez pas les versements périodiques prévus à la souscription.

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Nos conseils pour bien choisir son assurance vie

Pour bien choisir son assurance vie il faut étudier plusieurs éléments du contrat. Lorsque vous comparez les offres, vous devez analyser chacun d'eux, pour être sûr de faire le bon choix, en fonction de votre profil de risques et de vos objectifs.

1. Choisissez un acteur de confiance : l'assurance vie est un contrat qui nécessite de faire appel aux bons conseils de l'assureur, de la banque ou du courtier auprès duquel vous avez souscrit. Surtout si vous êtes débutant et que vous choisissez un mode de gestion qui donne les pouvoirs de décision au professionnel.

Privilégiez alors les organismes reconnus sur le marché. Si une offre vous intéresse, mais que vous ne connaissez pas l'acteur qui la propose, regardez des forums d'avis clients. Cela vous aidera à vous faire un avis sur les services de ce dernier.

2. Privilégiez un contrat avec un bon fonds en euros : le fonds en euros est un support privilégié pour la sécurité qu'il apporte. Les souscripteurs sont nombreux à investir une grande partie de leurs versements dans ce dernier. Il faut alors qu'il ait un rendement assez élevé pour que vous soyez gagnant.

Comparer est alors la solution la plus pertinente pour trouver le meilleur fonds en euros. En sachant que les plus mauvais ont un rendement aux alentours de 0,70 % alors que les meilleurs ont un rendement proche de 2 %. Un écart assez important pour le notifier.

3. Privilégiez des frais peu élevés : le montant des frais peut être très différent en fonction de la compagnie que vous choisissez. Il est essentiel que les frais soient les plus bas possible, pour augmenter votre rendement. D'autant plus que c'est l'un des seuls éléments sur lequel vous pouvez avoir un impact à la souscription pour la rémunération à long terme de votre contrat.

Les frais d'entrée et de versement sont ceux sur lesquels vous pouvez le plus économiser. En effet, certaines compagnies n'en prévoient aucun, afin d'attirer les clients. Les frais de gestion et d'arbitrage peuvent aussi être considérablement diminués.

4. Choisissez une compagnie avec un large choix d'unités de compte : si vous souhaitez investir aussi en unités de compte avec un contrat multisupport, vous devez choisir un contrat avec beaucoup de possibilités en termes d'unités de compte. Ainsi, vous pourrez diversifier vos placements et dynamiser votre épargne.

5. Choisissez un mode de gestion adapté à votre profil d'épargnant : le mode de gestion est un paramètre très important de votre assurance vie, puisqu'il détermine si c'est vous ou un professionnel qui gérera votre contrat.

Si vous avez peu de connaissances sur le marché, privilégiez une gestion sous mandat ou profilée. Ainsi, vous ne vous occupez de rien. En revanche, si vous avez de solides connaissances, vous pouvez opter pour une gestion libre ou pilotée.

6. Choisissez une assurance vie que vous pouvez gérer facilement : plusieurs compagnies proposent une application mobile ou en ligne, qui permet aux souscripteurs de gérer leur contrat en toute autonomie. Cela peut par exemple vous permettre de faire vos versements, vos arbitrages et vos rachats.

Vous pouvez ainsi faire vos démarches directement en ligne sans attendre qu'un conseiller vous réponde. Toutefois, en cas de besoin il faut que votre compagnie soit disponible par mail ou par téléphone rapidement.

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Alexandre Lamour
Publié le 13/10/2021

Guides pratiques :

Pour aller plus loin :