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Vous avez toujours rêvé d'une voiture rouge, mais vous vous demandez si l'assurance sera plus coûteuse ? Dans cet article, nous allons explorer le mythe de la "voiture rouge et l'assurance auto" plus chère et déterminer si la couleur de votre véhicule peut réellement influencer le coût de votre assurance auto.
Les couleurs ont toujours eu une signification symbolique dans l'automobile. Par exemple, Ferrari a contribué à associer la couleur rougeaux voitures sportives et rapides. Cette image de puissance a alimenté l'idée que les voitures rouges sont plus risquées pour les assureurs. Une rumeur persiste selon laquelle assurer une voiture rouge coûterait plus cher.
Cette différence de tarification a pu exister par le passé, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. À profil équivalent, la couleur du véhicule n'influe plus sur le montant de la prime d'assurance. Tous les conducteurs paient désormais la même assurance pour un même modèle, quelle que soit sa couleur.
Dans les années 1990, les compagnies d'assurance auto s'appuyaient sur des critères comportementaux pour établir leurs tarifs. À cette époque, certaines couleurs de véhicules, comme le rouge, étaient associées à des conduites jugées plus agressives. Les conducteurs de voitures rouges se voyaient donc appliquer une surprime, car ces véhicules étaient considérés comme plus accidentogènes. De la même manière, les voitures décapotables étaient elles aussi pénalisées : leur caractère « plaisir » était perçu comme un facteur de risque, supposant des comportements moins prudents sur la route.
Les assureurs faisaient le lien entre couleurs vives, carrosseries sportives et profils de conducteurs enclins aux excès de vitesse. Concrètement, les véhicules suivants étaient souvent désavantagés :
Avec le temps, ces critères ont perdu leur pertinence. La diversification des teintes, la banalisation de certains équipements et l'évolution des profils d'usagers ont changé la donne.
Il est courant de penser que les voitures rouges sont plus souvent impliquées dans des accidents ou volées plus fréquemment que les autres couleurs. Cependant, les statistiques de la Sécurité Routière ne soutiennent pas cette idée. Les voitures rouges ne figurent pas parmi les plus accidentées.
Une étude australienne menée de 1982 à 2004 montre que le risque d'accident augmente avec le manque de contraste entre la voiture et son environnement :
En ce qui concerne les vols, les voitures rouges ne sont pas plus ciblées que les autres. Voici la répartition des couleurs parmi les voitures volées :
Ainsi, la couleur rouge n'entraîne pas une prime d'assurance auto plus élevée. Le tarif de l'assurance dépend plutôt du profil du conducteur, du modèle de la voiture, du montant de la franchise et des garanties choisies.
En 2025, la couleur de la voiture n'a aucun impact sur le coût de l'assurance auto. Les assureurs s'appuient sur des critères bien plus pertinents pour calculer une prime, liés au conducteur, au véhicule et aux garanties choisies.
L'expérience du conducteurreste un élément central : un jeune permis paiera souvent plus cher qu'un conducteur aguerri. À cela s'ajoute l'historique de conduite. Un malus, conséquence de sinistres précédents, peut entraîner une hausse notable de la cotisation.
Le véhicule lui-même est aussi scruté à la loupe. Sont notamment pris en compte :
L'usage du véhicule entre également dans l'équation. Une voiture utilisée chaque jour pour des trajets domicile-travail présente un risque accru, donc un tarif plus élevé qu'un véhicule utilisé occasionnellement.
Enfin, le niveau de couverture choisi influence directement le prix. L'assurance au tiers reste la formule la plus économique, mais elle couvre uniquement les dommages causés à autrui. Le tiers étendu offre des protections supplémentaires pour un tarif intermédiaire, tandis que la formule tous risques propose la meilleure couverture, au prix le plus élevé.
