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Face à un diagnostic de cancer du pancréas, la souscription d'une assurance de prêt peut sembler complexe. Cependant, c'est une étape essentielle pour sécuriser votre prêt immobilier. Découvrez comment naviguer dans ce processus et pourquoi c'est crucial pour votre tranquillité d'esprit.
Le cancer du pancréas est une maladie qui se développe dans le pancréas, un organe situé derrière l'estomac et qui joue un rôle crucial dans la digestion et la régulation de la glycémie. Il existe différents types de cancers du pancréas, les plus courants étant les adénocarcinomes canalaires pancréatiques, qui représentent 95% des cas et affectent les cellules exocrines. Les tumeurs bénignes, dont les tumeurs neuroendocrines (TNE) ou des îlots de Langerhans, représentent les 5% restants.
Plusieurs facteurs de risque sont associés à cette maladie, notamment le diabète, la pancréatite chronique, le tabagisme, la consommation d'alcool, l'excès de poids et une alimentation riche en graisses et protéines animales. Il est également plus fréquent chez les hommes et après 40 ans.
Les symptômes du cancer du pancréas peuvent varier, mais incluent généralement :
L'assurance de prêt joue un rôle crucial dans la sécurisation des sommes prêtées jusqu'à leur remboursement. Elle couvre les risques liés à un accident de la vie tels que le décès, l'invalidité, l'incapacité de travail, ou la perte d'emploi. En cas de survenue de l'un de ces événements, l'assurance prend en charge le capital restant dû selon les conditions et la quotité choisie.
Les personnes ayant un cancer du pancréas peuvent rencontrer des difficultés pour souscrire une assurance de prêt, en raison du risque de santé aggravé qu'elles présentent. Cependant, la convention Aeras (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) facilite l'accès à l'assurance et au crédit pour ces personnes. Elle permet un examen en trois niveaux selon les antécédents médicaux et est éligible pour un prêt ne dépassant pas 420 000 €, à solder avant 71 ans.
De plus, grâce à la loi Lagarde, l'emprunteur a la possibilité de refuser l'assurance proposée par la banque et de souscrire à un contrat alternatif avec des garanties équivalentes ou supérieures. Choisir un contrat externe peut être bénéfique pour un emprunteur avec un cancer du pancréas, car cela lui permet de trouver une assurance adaptée à sa situation et potentiellement à un coût plus abordable.
Avant la validation de l'assurance de prêt par la banque, l'emprunteur doit remplir un questionnaire médical. Ce document permet à la banque de connaître le profil de santé de l'emprunteur et de prendre une décision éclairée. Il est essentiel d'être honnête et sincère lors du remplissage de ce questionnaire, car un oubli, qu'il soit volontaire ou involontaire, peut entraîner l'annulation du contrat.
En cas de cancer du pancréas, l'emprunteur a l'obligation de déclarer l'historique de la maladie. Cependant, grâce au droit à l'oubli, il est possible de ne plus mentionner un cancer après un délai de 5 ans suivant la fin des traitements, à condition de ne pas avoir subi de rechute. Ce dispositif vise à limiter la discrimination liée à l'état de santé et à favoriser l'accès à l'assurance.
L'évaluation des risques reste néanmoins approfondie pour les maladies encore sous suivi médical, basée sur des informations et examens complémentaires, tels que le dossier médical détaillé, l'imagerie, les analyses de laboratoire, les traitements et le pronostic.
Souscrire une assurance emprunteur en cas de cancer est une démarche indispensable pour sécuriser votre prêt et protéger vos proches. Ce type de cancer, souvent associé à des traitements lourds et des arrêts de travail prolongés, peut engendrer des situations financières délicates. En cas de décès ou de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA), l'assurance prend en charge le capital restant dû, évitant ainsi que vos héritiers ne supportent le poids de votre crédit.
De plus, si une invalidité ou une incapacité survient, l'assurance couvre les mensualités de votre prêt, garantissant une stabilité financière face aux aléas liés à la maladie. Bien au-delà d'une simple exigence bancaire, cette couverture offre une véritable tranquillité d'esprit, vous permettant de concentrer vos efforts sur votre santé sans compromettre votre situation économique.
