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Couvrez votre chantier avec une dommages-ouvrage
Nos Conseils
Vous êtes sur le point de réaliser des travaux de gros œuvre ? Il est essentiel de souscrire une assurance dommages ouvrage. Cette assurance vous protège contre les malfaçons qui pourraient survenir après la construction. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur l'assurance dommages ouvrage pour le gros œuvre.
Le gros œuvre représente l'ensemble des travaux de construction qui concourent à la stabilité et à la solidité d'un bâtiment. Il comprend notamment les fondations, les murs porteurs, la toiture, les planchers et toutes les autres structures qui assurent la résistance de l'édifice. Le gros œuvre est souvent suivi par le second œuvre, qui inclut les travaux de finition et d'aménagement tels que les cloisons, les revêtements de sols et de murs, ainsi que les équipements sanitaires.
Dans le cadre d'une assurance dommage ouvrage, le gros œuvre est donc considéré comme l'élément essentiel de la construction. Cette assurance a pour but de couvrir les dommages qui pourraient affecter la solidité de l'ouvrage ou le rendre impropre à sa destination, et ce, avant même l'intervention de la garantie décennale du constructeur.
Souscrire une assurance dommages ouvrage pour le gros œuvre est non seulement une nécessité, mais aussi une obligation légale en France. La loi Spinetta de 1978 impose à tout maître d'ouvrage, c'est-à-dire celui qui fait construire ou réaliser des travaux, de souscrire cette assurance avant le début des travaux.
L'objectif de l'assurance dommages ouvrage constructeur est de garantir le remboursement rapide des travaux de réparation en cas de dommages compromettant la solidité de l'ouvrage ou le rendant impropre à sa destination.
En l'absence de cette assurance, le maître d'ouvrage s'expose à des risques financiers importants. En effet, en cas de sinistre, il devra avancer les frais de réparation et attendre le règlement du litige avec le constructeur pour se faire rembourser.
De plus, en cas de revente du bien dans les 10 ans suivant la fin des travaux, l'absence d'assurance dommage ouvrage peut être un frein pour les potentiels acquéreurs.
L'assurance dommage ouvrage pour le gros œuvre couvre principalement les dommages qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou le rendent impropre à sa destination. Elle intervient avant même l'intervention de la garantie décennale du constructeur.
Voici un tableau récapitulatif des garanties :
Type de dommage | Couverture |
Dommages compromettant la solidité de l'ouvrage | Oui |
Dommages rendant l'ouvrage impropre à sa destination | Oui |
Dommages aux éléments d'équipement indissociables | Oui |
Dommages après réception des travaux (pendant 10 ans) | Oui |
Dommages esthétiques | Non |
Souscrire une assurance dommage ouvrage pour le gros œuvre nécessite de suivre plusieurs étapes :
La souscription à l'assurance dommage ouvrage pour le gros œuvre est une obligation pour le maître d'ouvrage. Le maître d'ouvrage est la personne pour qui l'ouvrage est construit. Il peut s'agir d'un particulier qui fait construire sa maison, d'un promoteur immobilier qui réalise un programme de logements, d'une entreprise qui fait construire un bâtiment, etc.
En cas de revente du bien dans les 10 ans suivant la fin des travaux, l'assurance est automatiquement transférée au nouvel acquéreur. Il est donc essentiel de souscrire cette assurance avant le début des travaux.
Le coût d'une assurance dommage ouvrage pour le gros œuvre varie en fonction de plusieurs facteurs. Il dépend notamment du coût total des travaux, du type de construction, de la localisation de l'ouvrage, etc.
La prime d'assurance représente entre 1% et 5% du coût total des travaux. Il est donc essentiel de bien comparer les offres avant de souscrire. N'oubliez pas que cette assurance est une sécurité qui vous protège contre les malfaçons pouvant affecter la solidité de votre construction.
Ne pas souscrire une assurance dommage ouvrage pour le gros œuvre expose le maître d'ouvrage à des risques financiers importants. En cas de malfaçons affectant la solidité de l'ouvrage ou le rendant impropre à sa destination, le maître d'ouvrage devra avancer les frais de réparation.
De plus, en cas de revente du bien dans les 10 ans suivant la fin des travaux, l'absence d'assurance peut être un frein pour les potentiels acquéreurs. Enfin, il faut savoir que la souscription à cette assurance est une obligation légale. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des sanctions.