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Changez votre assurance emprunteur et économisez
Nos Conseils
L'assurance emprunteur en cas de divorce soulève des questions essentielles pour les ex-conjoints souhaitant gérer leur crédit immobilier. Que vous choisissiez de conserver le bien, de vous désolidariser du prêt ou de réorganiser votre assurance, il est crucial de comprendre les impacts de cette situation sur vos garanties et obligations. Dans cet article, découvrez comment optimiser votre couverture d'assurance emprunteur pour protéger vos intérêts financiersaprès une séparation.
Lors d'un divorce, l'assurance emprunteur est directement influencée par les décisions prises sur le bien immobilier financé. Trois cas de figure peuvent se présenter :
Lorsque l'un des conjoints souhaite conserver le bien immobilier après un divorce, il doit procéder à un rachat de soulte. Cela signifie qu'il rachète la part de l'autre, calculée selon la valeur actuelle du bien. En parallèle, le conjoint quittant le bien doit se désolidariser du crédit immobilier, ce qui l'exonère des obligations liées au prêt.
Dans cette situation, l'assurance emprunteur est transférée intégralement au conjoint conservant le bien. Cela permet au conjoint désolidarisé de résilier son contrat d'assurance en fournissant une preuve de désolidarisation. Toutefois, l'établissement de prêt et l'assureur peuvent réévaluer le dossier du conjoint restant pour vérifier sa solvabilité, surtout si le remboursement incombe désormais à une seule personne.
Enfin, la quotité d'assurance de prêt doit être ajustée pour atteindre 100 % du capital emprunté pour le seul propriétaire. Si cette personne n'était initialement couverte qu'à 50 %, l'augmentation du taux de couverture permet de garantir le remboursement intégral en cas de décès ou d'invalidité.
Lors d'un divorce, la solidarité du prêt immobilier entre époux ne prend pas fin automatiquement. La désolidarisation est une démarche permettant à l'un des ex-conjoints de se retirer des obligations de remboursement du prêt. Pour l'entamer, il est nécessaire d'envoyer une demande à l'établissement prêteur, accompagnée d'une déclaration signée par le conjoint qui conserve le bien et prend en charge le crédit. Cette déclaration inclut la renonciation aux sommes restantes dues par l'autre emprunteur.
La lettre de désolidarisation doit comporter certaines informations clés :
La banque, quant à elle, doit valider cette demande en analysant la capacité financière du conjoint restant. Si la banque accepte, ce dernier devient alors le propriétaire unique grâce à un acte notarié et à une nouvelle offre de prêt. En cas de refus, les deux ex-époux devront envisager la vente du bien ou le rachat du crédit auprès d'un autre établissement bancaire.
La désolidarisation d'un crédit immobilier a un impact direct sur l'assurance emprunteur. Lorsque l'établissement prêteur accepte la désolidarisation, le co-emprunteur qui se retire doit informer son assureur pour résilier son contrat d'assurance emprunteur. En revanche, le co-emprunteur qui continue à rembourser doit maintenir un niveau de garantie suffisant pour sécuriser le prêt.
Si les deux conjoints étaient chacun couverts à 100 %, aucune modification de contrat n'est nécessaire. En revanche, si la couverture était répartie à 50 % pour chaque co-emprunteur, le conjoint restant devra augmenter sa quotité d'assurance à 100 %. Cette modification peut entraîner un coût supplémentaire, que l'assureur ajustera dans le nouveau contrat émis avant l'édition de la nouvelle offre de prêt.
Même après séparation, les ex-conjoints restent solidairement responsables du remboursement du prêt jusqu'à sa désolidarisation officielle. De plus, si un compte joint est associé au crédit, il est généralement fermé après le divorce. Cependant, un accord peut permettre de le maintenir pour gérer des charges communes. Dans tous les cas, consulter un notaire pour clarifier les modalités du divorce et un conseiller bancaire pour des questions spécifiques est recommandé.