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Impact du divorce sur l'assurance emprunteur

L'assurance emprunteur en cas de divorce soulève des questions essentielles pour les ex-conjoints souhaitant gérer leur crédit immobilier. Que vous choisissiez de conserver le bien, de vous désolidariser du prêt ou de réorganiser votre assurance, il est crucial de comprendre les impacts de cette situation sur vos garanties et obligations. Dans cet article, découvrez comment optimiser votre couverture d'assurance emprunteur pour protéger vos intérêts financiersaprès une séparation.

divorce en assurance emprunteur

Qu'advient-il de l'assurance emprunteur en cas de divorce ?

Lors d'un divorce, l'assurance emprunteur est directement influencée par les décisions prises sur le bien immobilier financé. Trois cas de figure peuvent se présenter :

  1. Conservation du bien par le couple : Si les ex-conjoints choisissent de conserver le bien en indivision, le contrat d'assurance de prêt n'est pas affecté. Les garanties et obligations demeurent inchangées, permettant de maintenir la couverture en cas de sinistre.
  2. Revente du bien immobilier : Si le bien est vendu, le produit de la vente permet de solder le prêt par anticipation, entraînant la résiliation automatique de l'assurance emprunteur. Si l'assurance est souscrite auprès de la banque, elle gère elle-même la résiliation. Dans le cas d'une assurance de prêt déléguée, les emprunteurs doivent informer leur assureur du remboursement complet en envoyant un justificatif par écrit.
  3. Rachat du bien par un conjoint : Lorsque l'un des conjoints rachète la part de l'autre, l'assurance de prêt reste active jusqu'au remboursement complet du crédit. Le conjoint se désolidarise alors du prêt, mais l'assurance continue de couvrir le seul emprunteur restant.

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Que devient l'assurance emprunteur en cas de conservation d'un bien immobilier après un divorce ?

Lorsque l'un des conjoints souhaite conserver le bien immobilier après un divorce, il doit procéder à un rachat de soulte. Cela signifie qu'il rachète la part de l'autre, calculée selon la valeur actuelle du bien. En parallèle, le conjoint quittant le bien doit se désolidariser du crédit immobilier, ce qui l'exonère des obligations liées au prêt.

Dans cette situation, l'assurance emprunteur est transférée intégralement au conjoint conservant le bien. Cela permet au conjoint désolidarisé de résilier son contrat d'assurance en fournissant une preuve de désolidarisation. Toutefois, l'établissement de prêt et l'assureur peuvent réévaluer le dossier du conjoint restant pour vérifier sa solvabilité, surtout si le remboursement incombe désormais à une seule personne.

Enfin, la quotité d'assurance de prêt doit être ajustée pour atteindre 100 % du capital emprunté pour le seul propriétaire. Si cette personne n'était initialement couverte qu'à 50 %, l'augmentation du taux de couverture permet de garantir le remboursement intégral en cas de décès ou d'invalidité.

🧠À retenir : l'ajustement de la couverture peut impliquer un surcoût mensuel.

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Assurance de prêt : que se passe-t-il en cas de désolidarisation d'un crédit immobilier ?

Lors d'un divorce, la solidarité du prêt immobilier entre époux ne prend pas fin automatiquement. La désolidarisation est une démarche permettant à l'un des ex-conjoints de se retirer des obligations de remboursement du prêt. Pour l'entamer, il est nécessaire d'envoyer une demande à l'établissement prêteur, accompagnée d'une déclaration signée par le conjoint qui conserve le bien et prend en charge le crédit. Cette déclaration inclut la renonciation aux sommes restantes dues par l'autre emprunteur.

La lettre de désolidarisation doit comporter certaines informations clés :

  • les références du prêt (date, échéance) ;
  • le motif de désolidarisation (divorce) ;
  • les modalités de répartition du remboursement ;
  • une demande explicite de désengagement de l'un des co-emprunteurs.

La banque, quant à elle, doit valider cette demande en analysant la capacité financière du conjoint restant. Si la banque accepte, ce dernier devient alors le propriétaire unique grâce à un acte notarié et à une nouvelle offre de prêt. En cas de refus, les deux ex-époux devront envisager la vente du bien ou le rachat du crédit auprès d'un autre établissement bancaire.

🚨Attention : la banque peut refuser la désolidarisation si la solvabilité est insuffisante.

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Quel est l'impact de la désolidarisation sur l'assurance emprunteur ?

La désolidarisation d'un crédit immobilier a un impact direct sur l'assurance emprunteur. Lorsque l'établissement prêteur accepte la désolidarisation, le co-emprunteur qui se retire doit informer son assureur pour résilier son contrat d'assurance emprunteur. En revanche, le co-emprunteur qui continue à rembourser doit maintenir un niveau de garantie suffisant pour sécuriser le prêt.

Si les deux conjoints étaient chacun couverts à 100 %, aucune modification de contrat n'est nécessaire. En revanche, si la couverture était répartie à 50 % pour chaque co-emprunteur, le conjoint restant devra augmenter sa quotité d'assurance à 100 %. Cette modification peut entraîner un coût supplémentaire, que l'assureur ajustera dans le nouveau contrat émis avant l'édition de la nouvelle offre de prêt.

Même après séparation, les ex-conjoints restent solidairement responsables du remboursement du prêt jusqu'à sa désolidarisation officielle. De plus, si un compte joint est associé au crédit, il est généralement fermé après le divorce. Cependant, un accord peut permettre de le maintenir pour gérer des charges communes. Dans tous les cas, consulter un notaire pour clarifier les modalités du divorce et un conseiller bancaire pour des questions spécifiques est recommandé.

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Simon Duflos
Publié le 05/11/2024 | Modifié le 13/11/2024

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